Boire expérimentale 1: On a placé un tout petit peu d'Amoxycilline© au centre (poudre blanche) sur les colonies
de streptocoques.
Conclusion:Nous avions conclu dans la partie 2 que nos moisissures etaient composées de penicilline. Cette penicilline ayant une valeur médicale, nous avons donc prouvé que nos moisissures ont une spécificité medicale.
On constate que dans la boite expérimentale 2, les streptocoques ne se sont pas développés après ajout de la pénicilline une semaine auparavant. Une certaine partie des streptocoques a même disparu (voir la boîte expérimentale 2 dans la réalisation de l’expérience). Ainsi, la présence de pénicilline a stoppé de manière certaine la prolifération des streptocoques et en a même éliminé une partie.
Comme on observe que l’Amoxycilline© agit sur des bactéries présentes en les faisant « disparaître », et que d’autre part, sans Amoxycilline©, nos bactéries continuent de croître et de se multiplier, on en conclut que l’Amoxycilline© agit bien comme un destructeur de bactéries ou limite la croissance de colonies. Comme l’Amoxycilline© est le médicament qui contient la pénicilline, cette dernière agit bien comme une molécule dont le principe actif détruira les bactéries.
On avait placé une semaine auparavant un peu de pénicilline dans la boite expérimentale 1 (notamment en haut à droite). On constate que par rapport à la boite expérimentale, les streptocoques du yaourt se sont bien moins développé. On suppose donc que la pénicilline a empêché leur développement
On constate dans la boite servant de témoin, qui ne contient donc pas de pénicilline, que les streptocoques du yaourt se sont développés encore plus. On observe également que malgré nos précautions, une moisissure incongrue s’est développée.
Nous avons pris la précaution de laisser la troisième boîte de pétri telle qu’elle a été sortie de l’étuve, elle servira de témoin (culture de streptocoques sans Amoxycilline©).
Nous avons alors replacé nos différentes cultures dans l’étuve en respectant au mieux les conditions de stérilité et de sécurité.
3) L’observation de Fleming
Puis nous avons placé l’Amoxycilline© (sous forme de poudre) en petits tas épars sur deux des boîtes de pétri, comme on peut l’observer sur les photographies suivantes :
On observe en beige des colonies de streptocoques du yaourt qui se sont développés. Les colonies sont homogénes, on en déduit donc que nos conditions de stérilité ont été respectées. Nos boites ne contiennent pas
d'autre micro organisme
Nous avons alors étalé le yaourt sur toute la surface de chaque boîte, refermé les boîtes, éteint le bec bunsen puis placé les boîtes dans une étuve à 20°.
2) Mise en place de l’antibiotique contenant la pénicilline sur les streptocoques du yaourt
Matériel requis : spatule, bec bunsen, allumettes, eau de Javel, boîtes expérimentales, antibiotiques contenant de la pénicilline (nous avons utilisé de l’Amoxicilline© qui est un antibiotique produit par Biogaran. Cet antibiotique est de la pénicilline d’après la notice du médicament).
Protocole expérimental : Nous avons sorti les boîtes de pétri contenant nos bactéries de l’étuve (milieu de culture). Puis nous avons recréé le plan de travail de la même façon que lors de la première étape.
Une fois la gélose solidifiée, nous avons pris un peu de yaourt à l’aide de la spatule préalablement chauffée à blanc (pour la désinfecter) puis nous avons étalé l’échantillon de yaourt dans une boîte de gélose. Nous avons pris la précaution de répéter cette opération avec les 2 autres boîtes. Nous avons donc à notre disposition 3 boites de culture de Streptocoques.
Le plan de travail avec les 3 boites de gélose
(le yaourt est pour l'instant en dehors du plan de travail)
Quelles bactéries faut il utiliser pour les besoins de notre expérience ?
Les bactéries les plus faciles à identifier et à obtenir sont certainement les streptocoques . Pourquoi ? Parce qu’elles sont présentes en très grande quantité dans les yaourts. En effet, ce sont les bactéries responsables de la transformation du lait en yaourt.
Expérience sur les streptocoques du yaourt
Durée approximative de l’expérience : 3 semaines
L’expérience se déroule en trois étapes distinctes :
1) Mise en culture des streptocoques du yaourt
Matériel requis : 3 boîtes de pétri, gélose nutritive, yaourt, spatule, bec bunsen, allumettes, eau de Javel.
Protocole expérimental :
Nous avons nettoyé le plan de travail, sur une surface d’environ 30 cm, avec de l’eau de Javel. Cette surface sera utilisée pour réaliser toutes les manipulations. Puis nous avons placé le bec bunsen dans la surface préalablement désinfectée. Nous avons alors allumé le bec bunsen. La présence du bec bunsen permet d’éviter que toutes autres bactéries ou champignons indésirables viennent se loger dans les boîtes de pétri.
Le principe est simple : nous créons une cloche stérile grâce à un courant ascendant généré par la flamme du bec bunsen. On peut alors placer les boîtes de pétri dans la surface de travail puis, couler la gélose nutritive dans chacune d’elles. En principe, notre gélose reste stérile, si elle est coulée dans la zone de stérilité qui est à peu près comprise entre 10 et 15 cm autour du bec bunsen.